Rêves-tu d’avoir un cheval avec de la présence vers lequel les têtes se retournent ?
As-tu déjà essayé plusieurs trucs sans grands succès comme essayer d’obtenir plus d’énergie de la part de Pompon en vidant la tienne ?
Dans cet article je vais te donner quelques tips qui vont changer ton état d’esprit pour ta recherche, et surtout qui vont te permettre de réussir et de façon durable.
On va exploiter le brio naturel de ton cheval à en faire décrocher la mâchoire de ton coach et de tes copines d’écurie !
C’est parti !
LES 4 NOTIONS DE BASE :
Les cavaliers ont du mal à distinguer l’impulsion de l’activité.
Pour faire simple, l’impulsion s’apparente à l’explosivité, en gros c’est l’énergie dont tu as besoin lors d’un saut, d’un départ au galop, d’une ruade, ou d’une très agréable lançade.
Tu peux en avoir aussi besoin lors d’un simple départ au pas, ou au trot.
Ce que tu dois retenir c’est qu’elle initie un mouvement, si tu maîtrises le piaffer, tu sais que tu as besoin d’un max d’impulsion pour que ton cheval puisse se propulser en l’air sans aller en avant.
L’activité quant à elle est plutôt associée à la flexion des articulations et à la vitesse à laquelle vont bouger les membres du cheval.
En gros, si tu fais un petit jog (allure souvent utiliser en équitation western), tu auras peu d’activité, alors que dans un trot de travail tu en auras beaucoup plus car les membres vont bouger plus vite et se fléchir plus.
Il y a une troisième notion qui te sera utile, c’est la notion de cadence. Tout simplement c’est le rythme plus ou moins soutenu entre les battues,
Si tu te demandes ce qu’est une battue : c’est le bruit que fait au sol le pied du cheval.
Voilà ! c’est cadeau, tu as 4 notions supplémentaires dans ta caisse à outils de cavalier.
Qu’est-ce qu’un trot avec du brio ?
En fait le brio, c’est une expression pour te dire que ton cheval à la classe quand il trotte.
En vérité, c’est un juste dosage entre impulsion, activité, équilibre et cadence.
Soyons honnête, c’est une conséquence de ton travail en amont et pas tellement une recherche spécifique, ou si ça l’est, c’est seulement de façon très ponctuelle.
Pour obtenir un trot garni de « Wahoouuu!! », cela demande de très gros effort de la part de Pompon et beaucoup de précision de la tienne. Tu vas comprendre pourquoi au fur et à mesure de cet article.
Comprends que cela prend parfois plusieurs années pour obtenir le meilleur de ton cheval car chacun à des aptitudes plus ou moins innées, et que cela peut représenter un entraînement dont la durée est très variable.
EXERCICES POUR T'AIDER :
Le pas et le reculer.
Au pas, tu dois te concentrer sur tous les exercices de basse école
Épaule en dedans,
Contre épaule en dedans,
Croupe au mur,
Hanche en dedans
Et pouvoir les enchainer à différentes vitesses (du pas compté au pas allongé) dans toutes les combinaisons possibles.
Cela va favoriser la décontraction, la flexibilité, l’écoute du cheval, la mobilité et bien sûr l’équilibre.
Le travail au pas est de toute façon un indispensable pour préparer physiquement et mentalement Pompon le Valeureux à toutes les dingueries que tu vas lui proposer par la suite.
Le reculer, lui est très utile pour aider le cheval à fléchir ses hanches en diagonalisant.
La diagonalisation c’est quand le cheval fonctionne par bipèdes diagonaux, ce qui tu le sais est aussi le cas du trot. Non seulement c’est un exercice mécanique, mais s’il est bien exécuté (sans tirer sur les rênes), il va lui donner de la force et favoriser la qualité de l’impulsion, tu te souviens ? l’explosivité.
Les transitions :
Les transitions qui nous intéressent le plus, sont les départs au trot et les transitions intra-allure (dans le trot).
Elles vont améliorer l’impulsion de manière générale et vont renforcer ton cheval en lui faisant varier son équilibre.
Dans cet exercice, il est important que tu respectes les possibilités de ton cheval.
Par exemple, vouloir faire allonger le trot à un cheval qui n’en est pas encore capable, le mettra en grande difficulté voir même le faire souffrir.
Préfère mettre le focus sur des transitions plus modestes dans l’attitude la plus juste possible (tu augmenteras la difficulté au fil de ses progrès).
Il apprendra les bons gestes et les bonnes réponses, et sa préparation physique sera progressive et adaptée.
Les déplacements latéraux pour renforcer ses muscles :
Je t’invite à faire le même type de répétitions que nous avons vu au pas. Elles vont inciter le cheval à mieux s’équilibrer et devenir de plus en plus léger et agréable, et elles auront pour bénéfice de considérablement augmenter sa force et sa souplesse.
Et un cheval fort et souple, c’est un cheval brillant.
Toujours dans l’idée que tu dois tenir compte de l’âge de ton cheval ainsi que de son niveau, tu peux ajouter quelques reculers (sans tirer) de temps en temps pour travailler la fameuse diagonalisation.
La semaine prochaine je te livrerai:
Les dispositifs que tu peux utiliser
Les erreurs à éviter
L'important à retenir.
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